Header image  
Des images et des souvenirs  
  
 

 Image 2
Albums photos

 
 Image 2
Cartes & itinéraires

 
 
Malaisie - Juillet 2014

Etape 16 - Des Perhentians à Cherating

Dimanche 13 juillet. Ambiance morose ce matin. Derniers instants aux perhantians. "Promis, Léa, on reviendra..." Au revoir à Shuaihla. Oui, j'ai bien fini par payer la location... après avoir insisté ! Idem pour Jessie que j'ai dû presque harceler pour lui régler la note ! Les gens sont bizarres par ici. Il est un peu plus de 8 heures quand le bateau pour Kuala Besut arrive enfin. Derniers regard vers le Seahorse dive Center où Jessie s'active déjà pour organiser les premières plongées de la journée. Blues.

Arrivés à Kuala Besut, on cherche notre agence de voyage parmi la vingtaine qui s'étale le long des quais, on récupère nos tickets de bus, puis on prend un taxi qui nous emmène jusqu'à Jerteh. C'est d'ici, de cette gare routière lugubre que nous devons monter dans le bus qui nous transportera jusqu'à Cherating, étape finale de la journée. L'endroit est sinistre. Heureusement, j'ai réussi à choper le code wi-fi d'une des compagnies de bus. Bonne pioche ! Le bus a plus d'une heure et demi de retard. C'est l'occasion aussi de taper la discut' avec un couple d'Autrichiens qui ont eu la chance de voir la fameuse rafflesis, au Cameron Highlands. Effectivement, cette fleur est gigantesque !

Le trajet vers Cherating** est encore plus long que prévu : presque sept heures de route au total ! Confort passable. Installés au fond du bus, on a droit au bruit assourdissant de la climatisation. L'enfer. Petit conseil à tous les voyageurs : ne jamais prendre les dernières places d'un bus, et tant pis pour l'effet "colonie de vacances" de notre enfance... Bref, il est presque 18 heures quand les premiers panneaux Cherating apparaissent sur la route. Après deux-trois alertes au chauffeur, celui-ci finit par stopper à un carrefour. "Cherating ? Straight away !" Ok, j'ai compris, il va falloir marcher 500 mètres avec nos valises à l'agonie avant de rejoindre le village. L'aventure, c'est l'aventure ! Bizarre quand même, j'avais vu un panneau indiquant le Suria Resort Cherating, à trois kilomètres en amont... Bon, tant pis, on marche, et on récupère au dernier moment une de nos valises qui a failli partir avec le bus ! Derrière moi, Léa allonge son visage. La marche, ce n'est vraiment pas son truc. Enfin, au bout d'un bon quart d'heure, nous voici au village. L'épicier du coin ponctue le cauchemar. Le Suria Resort est bien situé à 3 km de là. Merde alors ! Pas un taxi à l'horizon. Je demande à l'épicier s'il peut nous y emmener. 35 ringgits la course. Du vol, mais on n'a pas vraiment le choix. Ok, on monte à bord d'un pick-up flambant neuf et on roule dix petites minutes avant de voir le portail de l'hôtel. A l'entrée, une bande macaques joue au bord de la route. Léa retrouve le sourire. C'est déjà ça.

Bon, question confort, le Suria Cherating** est ce qui se fait de mieux dans les environs. Chambre impeccable, confort, luxe et vue de rêve sur la piscine et la mer. Le seul hic, c'est que l'hôtel est trop éloigné du village principal de backpapers où sont concentrées toutes les activités... et les restaurants ! Seul moyen de se nourrir : le restaurant de l'hôtel qui facture le dîner au prix fort : 60 ringgits par personne. Des prix européens en somme... Pour le prix, on a quand même droit au buffet royal, plus important que de coutume encore avec la période du ramadan. La rupture du jeûne est sacrée ici, nous sommes encore dans un état islamique. Gare à ceux qui ne respecterait pas le jeûne. Du coup, vers 19 heures, des Malais affluent en masse pour venir se restaurer en famille. Les brochettes de boeuf sont une tuerie. Et que dire des côtelettes d'agneau ! Bref, on se régale. La plage désertée est de toute beauté. On pourrait rêver pire comme décor...

Ce long voyage vers Cherating a fini de nous épuiser. La nuit tombe sur la plage et rend le paysage bucolique à souhait. Juste le bruit des vagues et le reflet des cocotiers sur le sable. Pleine lune. Ciel magnifique moucheté de petits nuages blancs. Allez, il est grand temps d'aller se coucher. Cette nuit, on se réveille vers trois heures pour regarder la finale de la coupe du monde au Brésil. Décalage horaire en pleine poire. Dur, dur... Au bout du suspense, l'Allemagne finit par l'emporter sur l'Argentine. Il faut dormir maintenant...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
Dernières destinations